Apollinariya ; so Apo ' . _ Shut up and let me go (ll)

« Salut maman ; salut papa. Vous allez bien ? »
Je venais d’entrer dans le hall dans l’appartement de mes parents. Celui-ci était constitué de 3 pièces dont 2 chambres ; une pour eux et une pour moi. Je revenais de l’université où je faisais mes études en droit. Du genre déterminé, vous ne trouverez pas mieux que moi. Ma seule envie est d’être avocate et je le serais. Si j’ai choisie ce métier, c’est parce que j’adore faire tomber les mauvais genres au fond d’une cellule et défendre les innocents. De plus, avec mon acharnement, je ne pense pas avoir du mal durant les procès et plus j’en gagnerais – parce que j’en gagnerais plein – plus j’aurais de demandes de dossier et plus l’argent coulera à flot pour moi. Bien sûr, chacun des dossiers prendront plus ou moins de temps, mais tout de même énormément d’heures de travail. Mais qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Je suis célibataire et je vis chez mes parents, de quoi devrais-je me préoccuper ? De rien, justement.
Lorsque je m’assis dans un des fauteuils robustes du salon, je remarquais que mes parents s’assirent en même temps, l’un près de l’autre sur le canapé avec leurs yeux rivés sur moi. Dessinant un sourire de plus en plus voyant sur leur visage flétri. Par moment, je me trouve quelque peu méchante. D’habitude, je mets mes méchancetés sur le fait de ma franchise que je trouve d’ailleurs ma meilleure qualité, mais étrangement, parfois, je trouve ça très peu sympathique pour les autres personnes et je me dis que je n’aimerais pas qu’on fasse de même avec moi. Mais je change tout de suite de sujet, pour éviter de m’embrouiller.
« Très bien ma chérie. Et toi, comment vas-tu ? »
« De même. De même. » Répondis-je faignant le sourire le plus réel qui soit. Je répondais toujours de la même façon, quoi qu’il arrive. Même si j’allais mal, je mentais. Non pas pour qu’ils ne se fassent pas de mourant pour moi, mais pour qu’il n’essaient pas de comprendre et pour qu’ils ne m’énervent pas avec ça. D’habitude, la conversation s’arrête à ce moment précis. Pour eux, c’est un peu comme un moment habituel où ils s’intéressent un tant sois peu à moi. Je me levai et me dirigeais vers ma chambre, comme chaque jours, mais mon père m’interpella.
« Apollinariya ; ma puce. Veux-tu bien te rasseoir, s’il te plait ? »
Me retournant stupéfaite de sa demande, je remarquais un sourire. Pas celui habituel, un autre. Tellement plus, beau et vrai. Je me rendis compte, bien plus tard, que je fis de même, alors que ce n’était pas vraiment dans mes habitudes.
« Oui ? Qu’y-a-t-il ? » Demandais-je en revenant sur mes pas, puis m’asseyant sur le fauteuil utilisé précédemment.
« Comment vont tes études ? »
« Très bien, j’avance à grand pas, comme toujours. Pourquoi ? » Rétorquais-je séchement. Le ton glacial habituel reprenant sa place.
« Nous voulions juste te souhaiter le même avenir que nous avons eu. Un travail, une femme – un mari pour toi - ; un enfant ou plusieurs. Nous voudrions qu’il soit aussi beau que le nôtre. »
« Sans vouloir vous vexé, ton travail ne paie pas très bien et vous n’avez eu qu’un seul enfant : moi. Puis, je n’ai pas envie de fonder une famille maintenant. Et même dans quelques années, ce serait encore compromis. J’aimerais devenir avocate, je n’aurais pas le temps pour ces sottises. »
« Mais Appolin’ ; nous ne sommes plus jeune et tu le sais. Un jour, nous seront morts. Et nous aimerions beaucoup voir notre déscendance avant notre décès. Et puis, mon travail à tout de même réussi à payer cet appartement. Puis, imagine que tu ne puisses pas devenir.. avocate. Pourquoi ne voudrais-tu pas reprendre l’épicerie familiale ? »
Je fus outragée par son incinuation et sa demande de « au cas où ». Je me relevais furieuse, puis me dirigeais vers le couloir principal afin de rejoindra ma chambre. Mais dans mes pas, je me retourna, l’air furibond et dit, criant de toute voix :
« Je réussirais et contrairement à vous, j’aurais un métier qui gagnera bien ! Et ce sera par choix et non obligation ! Dès que j’aurais atteind mon but, je partirais de ce minable appartement et j’en aurais un bien plus grand et seulement à moi ! Sur ceux, au revoir et bonne soirée ! »
La politesse avant tout, ne l’oubliez pas.